Les Courtiers Assermentés de marchandises sont les premiers professionnels de commerce de l’histoire. Les Courtiers Assermentés de marchandises sont l’intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur. Le courtier vend la marchandise aux enchères après exposition, au plus offrant et dernier enchérisseur. Les ventes peuvent s’effectuer sur enchères verbales et sur soumissions cachetées.
Tout d’abord, La connaissance des origines du courtage est difficile à déterminer. En effet, Il existe malheureusement peu de documents relatant avec exactitude l’origine des courtiers de commerce. Nous savons que la dénomination du terme « courtier » vient de l’époque romaine du terme « curare » signifiant avoir soin. Une thèse évoquée par les historiens Oscar BLOCH et Walther VON WARTBURG confirme cette étymologie. Il peut être également d’origine du mot latin « currere » signifiant courir. Du fait que le Courtier étant effectivement tout le temps en course entre les deux co-contractants acheteurs et vendeurs.
Ensuite, Cette fonction s’est développée principalement dans l’Égypte ancienne. Par le développement de son commerce, l’économie Égyptienne a eu besoin rapidement de trouver des acheteurs à l’extérieur de ses frontières. Il est à rappeler qu’à cette époque, le commerce était bien souvent basé sur le troc. La mission du Courtier était d’estimer la valeur de la contrepartie par rapport à la marchandise vendue.
D’autre part, Ce phénomène se retrouve également dans la civilisation grecque antique où nos homologues avaient les mêmes fonctions et missions.
En ce temps là la dénomination des homologues des Courtiers était affectée également au terme « proxénète » dont l’étymologie vient du terme grec « xenos » qui signifie médiateur.
La profession avait un véritable monopole sur l’ensemble des tractations des matières premières et imposèrent de ce fait, les règles grecques à l’ensemble de commerce du monde antique. Nous étions alors sous la protection du Dieu Hermès, Dieu du commerce et du voyage.
Avec la décadence de l’hégémonie grecque au profit de l’expansion romaine, ces derniers on continué les traditions et méthodes commerciales créées par leur prédécesseurs et en particulier, l’utilité des Courtiers de Commerce. Leur dénomination demeurait la même qu’à l’époque grecque et le courtage se désignait « proxénétum ». Ceux-ci prirent, peu à peu, une place importante dans les affaires traitées et se réunissaient dans un lieu appelé Bourse qui regroupait les Courtiers et les Mercurio où se traitaient les vente.
On y rencontrait les intervenants, on examinait les marchandises et on déterminait le prix des transactions. Aucun texte législatif de réglementait encore la fonction, les litiges se réglaient sur la base de l’expérience hellénique par les magistrats romains.
Enfin, Il faudra attendre le XIII Siècle pour voir apparaître le premier texte de réglementation sur la profession des Courtiers.
Dès 1243, le Roi de France Saint Louis publiait un Édit concernant le Courtiers. Jusqu’à la révolution de 1789, de nombreux textes-Ordonnances, Edits, Lettres patentes-attestent de l’importance de ces intermédiaires du Commerce. Nos ancêtres, les Courtiers Royaux, bénéficiaient du privilège de l’exclusivité du courtage de marchandises, de celui de l’argent, c’est à dire de Banque et de change, de l’assurance maritime et des fonctions d’interprètes et conducteurs de navires.
L’Assemblée constituante en Avril et Mai 1791 supprima tous les Offices de Courtiers. Devant les abus très graves résultant de la nouvelle réglementation, les Courtiers retrouvèrent leur prérogatives par un Décret du 28 Ventôse An IX, soit le 19 Mars 1801.
Les Arrêtés du gouvernement publiés de 1801 à 1803 décidèrent de la création de 1009 charges. L’implantation donne un excellent compte-rendu de l’importance de chaque Place de Commerce. Les Agents de Changes, puis les Courtiers Interprètes et Conducteurs de navires, se séparèrent Les Courtiers Assermentés de Marchandises qui perdirent le privilège de ce courtage en 1866. Mais, dès cette date, le législateur a estimé que certaines fonctions devaient être réservées aux seuls Courtiers de Marchandises.
Aujourd’hui, la fonction Les Courtiers Assermentés de Marchandises est réglementée par le Décret du 29 Avril 1964, modifié et rénové récemment par le Décret du 19 Août 1994.
Contrairement aux « agents commerciaux » Les Courtiers Assermentés sont des commerçants.
Art. 632-5e alinéa du Code de Commerce dispose, qu’est réputée « acte de commerce » toute opération de courtage.
Un arrêt ministériel du 5 Novembre 1958 donnait cette définition du courtier:«Le Courtier est celui qui agit simultanément au nom et pour le compte de deux mandants, dont l’un est l’acheteur et l’autre le vendeur».
Cette définition est valable pour les courtiers assermentés en ce qui concerne l’exercice de leur profession habituelle de « Courtier de Marchandises » dit Courtier libre.
Par contre, la fonction « Les Courtiers Assermentés » est bien précisée dans le deuxième paragraphe de l’article premier du Décret de 19 Août 1994 indique clairement le différenciation entre la profession de Courtier libre et la fonction « Les Courtiers Assermentés », par le texte suivant:
« Toutefois, l’exercice de certaines opérations est réservé aux Courtier de marchandises données et présentant les garanties nécessaires auront été inscrites sur la liste dressée annuellement à cet effet par la Cour d’Appel sur réquisition du Procureur Général et auront prêté serment devant le Cour d’Appel dans le ressort duquel ils exercent leur activité ».
Les Courtiers Assermentés de marchandises sont non seulement des « auxiliaires du commerce », mais aussi des « auxiliaires de justice ». Dans leurs fonctions, ils possèdent la qualité « d’officiers publics » dans le cadre des missions qui leur sont confiées.
Le cabinet des Courtiers Assermentés Morlot & Donikian fait de la vente aux enchères publiques judiciaire et volontaire. Ils sont spécialisés dans les ventes de marchandises d’exception et de prestige (fourrure, joaillerie, grand cru, métaux précieux…), les ventes de Douanes et les ventes de gré à gré.
Par ailleurs, La Tour Eiffel en Or, Argent et pierres précieuses signée M. Martin Posno (un jeune joaillier) est la plus grande curiosité de la section de la joaillerie française au Champ de Mars.
L’artiste a été le plus fidèle possible au modèle réel, tous les détails y sont: les restaurants, les ascenseurs, le pavillon du Figaro, les oriflammes qui dominent les plateformes. M. Posno a même intégré une lampe électrique dans le phare de la Tour Eiffel en or qui est allumé en continu. Il n’a pas omis le drapeau de la France qui lui est en saphir, brillant et rubis.
En dernier lieu, M. Berger prêtera un attention toute particulière sur la place qu’occupera ce Chef-d’œuvre dans l’Exposition. Cette pièce est l’incarnation même de l’habileté de l’industrie artistique et la sûreté du goût. Elle mesure 108 cm incrustée de 40.000 diamants étincelants.
Pour conclure, C’est une création audacieuse et impressionnante. Elle éblouit, émerveille et ensorcelle au premier coup d’oeil, le coup de foudre est assuré. Elle sera vendu près d’Un Million de Dollars!