Prochainement vente caritative de photos pour le Zimbabwe

Prochainement vente caritative de photos pour le Zimbabwe

Prochainement vente caritative de photos pour le Zimbabwe en ligne.

CMA MORLOT & DONIKIAN soutient le projet My Beautiful Home

Présentation My Beautiful Home

La région de Matobo au Zimbabwé possède l’une des plus riches collection d’art rupestre au monde. Au total, plus de 3000 sites datant de l’âge de pierre ont été dénombrés. Après la saison des pluies, une autre forme d’art s’empare du paysage : les maisons peintes. Dans les villages des collines rocheuses, les huttes de chaume des Ndebele et autres peuples locaux sont ornées de vrilles, de fleurs, d’animaux, de motifs, de formes organiques peints à la main. La peinture de hutte est une expression artistique traditionnelle qui a pourtant bien failli disparaître.

En 2014, le concours « My Beautiful Home » est ainsi né à l’initiative de Véronique Attala qui vit à Bulawayo depuis 30 ans, rejointe par Pathisa Nyathi et John Knight. Objectif : motiver les habitants à reprendre en main leurs traditions pour les faire perdurer. Et ici, le sol est le domaine des femmes. Ce concours permet ainsi de reconnaître le rôle des femmes dans la préservation du patrimoine culturel. Une fois la récolte terminée, elles peignent pour le côté esthétique mais aussi expressif puisqu’elles expriment leurs émotions, leurs sentiments, à travers leur peinture. Ces dernières portent souvent des messages d’amour, de conflit, d’espoir, de vie éternelle, entre autres.

Elles peuvent passer jusqu’à plusieurs semaines pour dessiner leurs nouvelles maisons. Certains modèles sont dessinés à main levée, d’autres souvent plus géométriques sont créés à partir de modèles. Seuls des matériaux naturels sont utilisés pour les peintures. On obtient par exemple la peinture blanche grâce aux cendres de l’arbre de plomb mélangées à de l’eau. Le noir vient de tiges de maïs brûlées mélangées à de la farine et à de l’eau. Le gris vient du sable pris dans des fourmilières. Le sable utilisé offre différentes nuances de jaune, marron, d’ocre. Il est récolté à différents endroits ; les collines, les lits de rivières, les champs, sous les rochers, etc. Certains demandent même à des parents d’envoyer du sable avec une ombre introuvable sur place.

Ce concours permet aux familles gagnantes d’acquérir une reconnaissance et un certain leadership dans leur village. Les prix sont tous utiles, les premiers gagnent des citernes pour stocker l’eau, des charrues, des brouettes, des vélos.. mais tout le monde est récompensé et même les derniers reçoivent un prix, certes plus modeste comme des bassines, des cahiers, des ustensiles de cuisines, des lampes solaires..

L’extérieur, l’intérieur et l’environnement global sont jugés. Le design le plus innovant est également récompensé.

MBH est devenue au fil du temps un rendez-vous incontournable pour les habitants. La première année, ils étaient 30 participants. En 2016, on en comptait plus de 400 et cette année, ils ont été plus de 800 à rejoindre la compétition! Celle-ci a également des retombées positives sur la région sur un plus long terme grâce à des projets d’accompagnement et de développement pour renforcer l’autonomie des femmes Ndebele.

®Chloé Joudrier.

Prochainement vente en ligne photos du talentueux Christophe Lepetit.

Presentation My beautiful home project

During the dry season, in the Matabele Land of Zimbabwe, a stunning form of art takes over the sceneries of one of the strangest African countries called Matopos Hills. In the middle of a huge chaos of granitic blocks, the wall of the thatched huts are covered by the Ndebele women with hand-painted drawings: geometrics patterns, flowers, animals… But their art doesn’t concern the walls only, it’s entering their home, too. In order to store their dishes, they create stunning shelves with geometrics and colored patterns, using natural clay. Yet, a few years before, this tradition was on the verge of extinction.

In 2014, the “My BeautifulHome” contest was born on the initiative of Veronique Attala aiming at motivating the inhabitants so that they keep that cultural tradition going. This competition thus makes it possible to recognize the role of women in the preservation of cultural heritage. Once the harvest in the fields is over, they start painting for an aesthetic goal but also to express their emotions, their feelings, through those paintings.

They can spend up to several weeks designing their new homes. Only natural materials are used for paintings. For example, white paint is obtained from the ashes of the lead tree mixed with water. The black colour comes from burnt corn stalks mixed with flour and water. The grey colour is taken from anthills. Depending on the different harvesting places, the sand provides many shades of yellow, brown, ochre.

This contest gave the Ndebele women back their dignity and pride. Rewarding the winners, the prizes are all useful. The winners are offered cisterns to store water, or ploughs, wheelbarrows, bicycles… but everyone is rewarded and even the last ones receive a prize, albeit a more modest one, such as basins or kitchen utensils…

Over the years, MBH has become an unmissable event for the inhabitants. The first year, there were 30 participants. In 2016, there were more than 400 and this year, more than 800 joined the competition! The contest also has a positive impact on the region in the longer term through support and development projects for Ndebele women empowerment.

®Chloé Joudrier.